Ce fut un matin comme tout les autres, un matin où les oiseaux chantaient dans le ciel bleu azur, un matin où le soleil reflétait sur les immense grattes ciels qui surplombent la ville, un matin où tout un chacun se préparait à aller travailler et à recommencer perpétuellement les même gestes en attendant patiemment une retraite bien méritée. Des matins comme celui là, il en était gavé, plus rien ne pouvait lui redonner le moral malgré l'empire grandissant, bien que depuis quelques temps il occupait une place importante au CEI, recommandé directement par son empereur, même la plu belle de ses maitresses ne parvenait à lui redonner le sourir.
La morosité avait gagner son cœur, son esprit, son Hara ne fonctionnait plus... une seule pensée lui venait à l'esprit... Tout quitter, rejoindre l'absolu.
Comme tous les matins, il repensait à ce rêve qu'il faisait depuis quelques mois, ce rêve qui pourtant lui importait peu encore jusqu'à la mort de son épouse. Toute la journée Il ressassait sans cesse cette phrase qui le marquait tant, qui ne voulait rien dire et pourtant tout dire...
Vade mecum...
Qu'est ce que cela signifiait? Pourquoi toujours ce même rêve ?
Vade mecum...
Et toujours cette même odeur qui le prenait au nez, cette satanée odeur qui lui donnait des nausée à n'en plus sortir de sa chambre...
Ce matin là aura été différent de tous les précédents, ce matin là il réussit à se lever de son lit à cause d'un bruit assourdissant qui lui tapait sur les nerfs, ce bruit venait de la rue. Une masse inimaginable de personne se déplaçait vers le palais impérial. Cette masse criait, chantait, dansait dans des costumes tous plus folkloriques les uns que les autres; un seul mot d'ordre: Rayonnance.
Il prit son veston, enfila ses gants puis ses bottes et sortit pour voir cela de plus près.
Croisant un petit garçon, il décida de lui demander:
-"Dites moi jeune homme, sais-tu pourquoi ces gens font autant de bruit ?"
-"m'sieur vous êtes donc pas au courant ? L'empire a dépassé les 2M de points"
Ce petit garçon s'éloigna aussitôt dans son petit costume de clown, en sautillant et en soufflant dans sa petite trompette !
Il se sentit partir, plus rien n'allait, sa tête tournait, Il s'assit de peur de faire une mauvaise chute. Quelques instants plus tard il reprit ses esprits et vit encore cette masse infâme de gens tous aussi banaux les uns que les autres malgré leurs petits efforts vestimentaires, tous sentaient l'hypocrisie et le mensonge, Il ne pouvait plus supporter de les voir, Il ne pouvait plus supporter d'entendre le vrombissement des vaisseaux, Il rentra chez lui se trainant encore étourdi!
Pour l'empereur ce fut une joie immense, il s'avança tout de blanc vétu pour commencer son discours devant son peuple qui criait en cœur :"Aut cæsar, aut nihil, Aut cæsar, aut nihil".
L'empereur était sur son petit nuage, rien ne pouvait L'atteindre, c'était lui le maitre, l'idole... le dieu.
Mais le glas des cloche avait retenti, au même moment un messager vint apporter un message à l'empereur étonné de ne pas entendre une musique plus adaptée à la situation.
Le regarde inquiet, il déplia ce papier, sourit puis fondit en larme les genoux au sol.
Une simple phrase lui avait tout fait comprendre :" Requiescat in pace, Ad vitam æternam... Sapientia est potentia..."